Pendant que la réglementation de la vape continue à s’affermir aux États-Unis, une récente analyse démontre que la diminution du taux de tabagisme serait directement liée à sa popularité grandissante.
Il y a quelques temps, le CDC rapportait que le taux de tabagisme aux États-Unis n’avait jamais été aussi bas. Avec 14 % de fumeurs en 2017, les USA connaissaient en effet l’année dernière, leur plus faible nombre de fumeurs jamais enregistré dans l’histoire du pays.
Bien que le rapport ne se penchait pas sur les causes de cette baisse historique, pour beaucoup, la vape en était directement responsable.
Pourtant, malgré cette merveilleuse nouvelle pour la santé publique américaine, la FDA présentait la semaine dernière son plan d’action destiné à protéger les jeunes Américains de la vape. Un plan d’action promulguant notamment l’interdiction de vendre des e-liquides sucrés dans la majorité des boutiques physiques du pays, malgré les études démontrant qu’ils seraient cruciaux dans la réussite du sevrage tabagique grâce à la vape.
Le nombre de vapoteurs augmenterait à mesure que le nombre de fumeurs diminue
Si le rapport du CDC ne s’intéressait pas aux causes de cette diminution du tabagisme, le Georgetown University Medical Center s’est quant à lui récemment accroché à la comprendre.
Il a ainsi publié, une analyse s’étant « penchée sur cinq enquêtes différentes menées auprès de la population américaine sur une période de quatre ans, période pendant laquelle la vape a gagné en popularité ».
Les auteurs déclarent :
“Nous avons trouvé une relation inverse forte et constante entre la vape et le tabagisme dans les différents ensembles de données pour les jeunes et les jeunes adultes. Cette constatation est importante parce qu’elle indique que le pays a connu une réduction importante du tabagisme chez les jeunes et les jeunes adultes lorsque la vape est devenue plus populaire .”