Le Conseil Economique, Social et Environnemental soutient la vape libre

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté son avis “Addictions au tabac et à l’alcool”, un rapport qui dresse un bilan des données collectées en 2018 et qui donne des préconisations pour les politiques futures. Il fait allusion à la vape, et c’est là que la surprise survient.

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) à adopté son avis pour 2019 concernant les addictions au tabac et à l’alcool. Ce n’est pas insignifiant : c’est une assemblée composée de représentants sociaux (patronat, syndicats, associations) qui est définie par la constitution, c’est la troisième institution la plus importante de la République française. 

L’assemblée permet la représentation au niveau national des organisations professionnelles et la communication entre les différents acteurs de l’économie. C’est un avis qui compte, donc, puisque ce sont ceux qui font l’économie au quotidien qui le formulent après avoir débattu et adopté un consensus. 

Le CESE a donc rendu son avis sur les “Addictions au tabac et à l’alcool”, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est positivement étonnant.

Dans tout cela, on attendait la position du CESE sur la vape. Elle est donnée dans la préconisation numéro 15, que nous reproduisons in extenso 

“Positionner la cigarette électronique avec ou sans nicotine parmi les autres dispositifs de sevrage tabagique : l’intégrer dans le discours de prévention des addictions ; former les professionnels et professionnelles de la santé à l’accompagnement qu’elle implique (comme tout dispositif de réduction des risques) ; en exclure les industries du tabac.”

Et à partir de là, le Conseil économique, social et environnemental donne, en quatre lignes, un grand coup dans le nid d’abeille, mais après en avoir évacué les abeille, parce que ce qui est préconisé dans ce point peut autant permettre de développer une politique de santé similaire à l’Angleterre, ce qui n’ est jamais vraiment explicitement dit, ce vers quoi tendrait le Conseil, mais peut aussi servir de prétexte pour médicaliser la vape.