Que l’on parte d’un scénario pessimiste ou optimiste, le nombre de morts évitables aux États-Unis grâce à la cigarette électronique oscillerait entre 1,6 million et 6,6 millions.
Si l’innocence de la cigarette électronique n’a pas encore été démontrée, les scientifiques pour l’heure s’accordent sur l’idée qu’elle est dans tous les cas de figure moins nocive que le tabac. Certes, la Haute autorité de santé rappelait dans un avis en 2014 que les émissions des e-cigarettes pouvaient contenir des produits toxiques. C’est sans doute une des raisons qui a poussé les gouvernants à étendre l’interdiction de vapoter au bureau notamment.
Le tabac tue plus de la moitié de ses consommateurs selon l’OMS
Dans le canevas le plus optimiste, ils sont partis de la possibilité que les risques liés aux cigarettes électroniques représentaient 5% de ceux du tabac et que seule une minorité de gens continuerait à fumer de manière «traditionnelle» d’ici 2026. Dans ce canevas, les auteurs estiment que 6,6 millions de morts pourraient être évitées d’ici 2100 aux États-Unis. Cela représente un quart des morts prévisibles (26,1 millions) si la situation reste telle qu’elle est aujourd’hui, avec 19,3% des hommes américains et 14,1% des femmes américaines qui fument du tabac. Dans le scénario pessimiste, les auteurs sont partis de l’hypothèse que les risques liés aux cigarettes électroniques représentaient 40% de ceux du tabac. Dans ce cas, c’est tout de même 1,6 million de vies qui seraient épargnées d’ici 2100.
De nos jours, la cigarette électronique fait de plus en plus d’adeptes. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue plus de la moitié de ses consommateurs, soit sept millions de personnes par an dans le monde.