Jacques Le Houezec explique lors du Vapexpo en à Paris en 2017, les bases à connaître pour conseiller correctement un fumeur qui souhaite s’essayer au vaporisateur afin de stopper sa consommation de cigarettes. Retour sur cette conférence, à destination première des boutiques spécialisées mais aussi d tous ceux qui veulent aider un proche.
Ce qu’il faut savoir sur la nicotine
C’est quelque chose que nous connaissons déjà depuis de nombreuses années. Pour la plupart de gros fumeurs, une seule pièce ne va pas fonctionner. Il va falloir associer des produits de façon à obtenir une dose de nicotine qui soit suffisante, et avec la vape c’est pareil sauf que l’on a des contraintes qui ont été introduites par la réglementation européenne.
L’une des plus fortes contraintes si ce n’est évidemment la limitation des volumes des fioles de e-liquide, c’est le dosage maximal. L’on se retrouve avec des systèmes qui ne sont pas adaptés aux débutants et avec des fabricants de liquide qui n’osent pas aller jusqu’à des valeurs de 18, 19, 20 mg/ml. Malheureusement les e-liquide sur le marché sont sous-dosés.
Le problème avec le tabagisme c’est la fumée (la combustion) ce n’est pas la nicotine et celui avec le tabac ce n’est pas le tabac en soi et surtout pas la nicotine, c’est la combustion. Bien évidemment l’idéal c’est l’arrêt total et avec la vape, c’est en tout cas le conseil que je donne dans mes formations, il est important que le fumeur qui entre dans une boutique, arrête de fumer le plus rapidement possible.
La cigarette est une Ferrari, la vape est une 2 chevaux, on va au même endroit mais pas à ma même vitesse.
La réduction des risques consistent à proposer aux fumeurs une alternative au tabagisme et pas nécessairement une abstinence totale ni de tabac, ni de nicotine.
Le problème encore une fois de plus c’est la fumée. C’est un système très complexe avec plus de 7000 produits chimiques donc pratiquement 70 sont cancérigènes chez l’homme, la nicotine n’est pas cancérigène.